Notre premier rapport d’impact : où en est l’action de la Communauté ?

Trois ans après sa création, le Groupement d’Intérêt Public “Les entreprises s’engagent” publie son tout premier rapport d’impact. L’occasion de dresser un bilan d’étape sur cette coalition unique qui réunit aujourd’hui 100 000 entreprises, 101 clubs départementaux et plus de 70 actions concrètes autour de 10 grandes thématiques.

Derrière ces chiffres, une ambition commune : répondre aux grands enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux, et contribuer, à notre échelle, à une société plus inclusive et à un monde plus durable.

Où en sommes-nous ? Quelles avancées concrètes ? Que disent nos membres et nos partenaires publics ? Retour sur trois enseignements majeurs.

1. Mobiliser toujours plus d’entreprises

Depuis 2022, la Communauté est passée de 30 000 à 100 000 entreprises membres. Les TPE/PME représentent 96% des membres, les ETI moins de 4% et les GE moins d’1%. Cet échantillon reste toujours fidèle au tissu économique français.

Les entreprises, de toute taille, prennent donc de plus en plus conscience de leur responsabilité envers la société et l’environnement. En 2024, plus de 80 % des entreprises ont concrétisé au moins un engagement et 86 % ont maintenu leurs recrutements de publics prioritaires.

Cette envie d’agir prend vie localement grâce aux Clubs départementaux. Depuis 2022, le nombre d’actions portées par ces Clubs a triplé, avec une orientation marquée vers le passage à l’action : de 19 % à 39 % en un an.

Une montée en puissance rendue possible par un maillage territorial solide : aujourd’hui, 97 départements sur 101 sont couverts par un Club structuré et piloté grâce à un système tripartite (État, leader, animateur) qui fait ses preuves.

2. Plus d’engagements pour plus d’inclusion

Cette mobilisation produit des résultats concrets pour les publics éloignés de l’emploi :

En moyenne, une entreprise membre recrute 8 % de personnes en situation d’éloignement de plus qu’une entreprise hors Communauté. Cet écart grimpe à +19 % pour les personnes en situation de handicap et +16 % pour les bénéficiaires du RSA.

Le collectif amplifie cet impact : une entreprise active au sein d’un Club recrute 2,1 fois plus de publics prioritaires qu’une entreprise membre hors Club, et jusqu’à 67 % de plus.

Entre 2022 et fin 2024, les recrutements ont progressé pour toutes les catégories : +6 % pour les jeunes, +15,7 % pour les habitants des QPV, +29,5 % pour les seniors.

Les entreprises de la Communauté accueillent également 4 fois plus de personnes en immersion, 3 fois plus en Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE) et près de 80 % de plus en AFPR. Une preuve de plus que cette dynamique contribue à mieux diffuser et simplifier les outils de l’inclusion.

3. Une alliance qui apporte à chacun

Que retirent concrètement les partenaires et membres de la Communauté “Les entreprises s’engagent” ?

• Les entreprises perçoivent “Les entreprises s’engagent” comme un accélérateur d’action, un levier de performance mais aussi un espace de simplification. 44 % d’entre elles mettent en œuvre des actions concrètes (contre 34 % pour les non-membres), et 77 % des membres des Clubs déclarent avoir accéléré leur engagement depuis leur entrée dans la Communauté. Les effets perçus sont forts : 29 % des entreprises membres estiment être devenues plus performantes grâce à leur engagement, contre 19 % chez les non-membres ; les écarts sont encore plus nets sur l’image de marque (+18 points), la motivation des collaborateurs (+25 points), la fidélisation des talents (+23 points). En clair, 92% des entreprises actives dans les Clubs jugent l’initiative utile ou très utile.
• Les leaders associent davantage leur expérience chez “Les entreprises s’engagent” à un moyen de porter la voix d’un engagement fort (63% évoquent une fierté d’en faire partie). 
• Les référents publics, de leur côté, s’appuient sur “Les entreprises s’engagent” pour déployer leurs politiques publiques d’inclusion. En effet, la Communauté leur apporte un double intérêt : d’abord de se rapprocher du monde économique mais aussi de mieux se faire connaître et comprendre par les entreprises au niveau local. 

Et maintenant ?

Ce premier rapport le montre : le défi du plus d’entreprises est relevé. Les prochaines étapes sont claires : plus d’engagements, plus d’impact.

La deuxième phase du Groupement d’Intérêt Public misera sur des thématiques à fort potentiel, sur la montée en puissance des Clubs et sur un ancrage territorial encore plus marqué, notamment dans les zones les moins couvertes économiquement.

Une seule ambition : que chaque entreprise, partout en France, puisse trouver sa place dans 

cette grande communauté d’action au service de l’intérêt général.