À Lillebonne, les jeunes du quartier du Clairval rencontrent des chefs d’entreprise engagées

Une dizaine de jeunes de la Mission Locale, habitants du quartier du Clairval à Lillebonne, ont rencontré des chefs d’entreprise. L’occasion de se challenger en évoquant son parcours, mais aussi de découvrir des opportunités locales dans le cadre de la politique Quartier Prioritaire de la Ville. Trois minutes pour présenter son parcours, à l’oral, devant quelques dizaines de personnes. L’exercice n’est pas facile pour tout le monde. Notamment pas pour les jeunes du quartier du Clairval, face à des chefs d’entreprise. Pourtant l’ambiance est plutôt détendue ce jeudi soir de la mi-novembre 2024 à la MJC de Lillebonne. Les recruteurs potentiels doivent d’ailleurs, eux aussi, jouer le jeu et se présenter en trois minutes.

Trois minutes pour présenter son parcours, à l’oral, devant quelques dizaines de personnes. L’exercice n’est pas facile pour tout le monde. Notamment pas pour les jeunes du quartier du Clairval, face à des chefs d’entreprise. Pourtant l’ambiance est plutôt détendue ce jeudi soir de la mi-novembre 2024 à la MJC de Lillebonne. Les recruteurs potentiels doivent d’ailleurs, eux aussi, jouer le jeu et se présenter en trois minutes.

Dans le cadre de la politique prioritaire de la ville dans le quartier du Clairval, à Lillebonne, une dizaine de jeunes âgés de 16 à 26 ans ont pu rencontrer de façon privilégiée des chefs d’entreprise du secteur. La MJC (maison des jeunes et de la culture) et la Mission Locale ont contribué à cette soirée de rencontres, avec le club de Seine-Maritime « Les entreprises s’engagent ».

Trois minutes pour présenter son parcours, à l’oral, devant quelques dizaines de personnes. L’exercice n’est pas facile pour tout le monde. Notamment pas pour les jeunes du quartier du Clairval, face à des chefs d’entreprise. Pourtant l’ambiance est plutôt détendue ce jeudi soir de la mi-novembre 2024 à la MJC de Lillebonne. Les recruteurs potentiels doivent d’ailleurs, eux aussi, jouer le jeu et se présenter en trois minutes.

Dans le cadre de la politique prioritaire de la ville dans le quartier du Clairval, à Lillebonne, une dizaine de jeunes âgés de 16 à 26 ans ont pu rencontrer de façon privilégiée des chefs d’entreprise du secteur. La MJC (maison des jeunes et de la culture) et la Mission Locale ont contribué à cette soirée de rencontres, avec le club de Seine-Maritime « Les entreprises s’engagent ».

Récits de vie

Du côté des jeunes, les expériences sont variées : arrêt des études avant le bac ou à la fac, situation familiale, expériences professionnelles… « J’ai arrêté car j’étais harcelée à l’école », explique l’une d’elles ; « J’ai dû m’occuper très tôt de mes frères et sœurs », précise une autre. Face à ces récits de vie, les adultes se montrent bienveillants. Objectif : apprendre de chaque situation, de chaque expérience pour mieux rebondir. « Mon rêve, c’est de trouver un travail fixe et fonder une famille », témoigne d’entrée de jeu Karim, tandis que Roxane, 19 ans, évoque son expérience dans l’aide à domicile et sa passion pour la mécanique.

Chacun leur tour, les jeunes ont présenté leur parcours, mes aussi leurs qualités, leurs passions et leurs rêves. L’exercice n’est pas facile pour tous, et parfois les animateurs donnent un coup de pouce en rappelant les questions, mais chacun parvient à s’exprimer. Beaucoup d’entre eux attendent de la part de leur futur employeur honnêteté et bienveillance, en opposition avec certaines de leurs expériences. Après les présentations individuelles, viennent pour échanger et voir les compatibilités possibles entre les profils et les offres proposées. Toujours de façon conviviale.

« Mon rêve, c’est de trouver un travail fixe et fonder une famille »: Karim, habitant du quartier du Clairval

Des parcours professionnels en zigzag

Les entreprises représentées ont pu donner des exemples de domaine d’activité et de taille de société très variées : les bailleurs LogéoSeine et Habitat 76, la société de transports Transdev, la banque la Caisse d’épargne, l’entreprise d’aide à domicile ADEF, Didactic, la bar Kam et Léon, le représentant public de gestion des déchets Sevede, le couvreur de père en fils Pichereau…Bien souvent les adultes en sont venus à la conclusion qu’ils n’avaient pas du tout commencé leur parcours professionnel par la branche dans laquelle ils exercent actuellement. L’exemple le plus radical étant sans doute l’ancienne cheffe caporale de gendarmerie devenue représentante d’une entreprise publique de gestion des déchets. Pour les jeunes, ce constat est un encouragement à tester de nouvelles opportunités jusqu’à trouver le travail leur convenant le mieux.

« C’est ma passion pour le sport qui m’a aidé à me lancer », témoigne un entrepreneur. « Une entreprise m’a donné ma chance, mais jamais je n’ai refusé une expérience professionnelle, ni de retourner sur les bancs de l’école, insiste Fabien Poplu, représentant Habitat 76. Et aujourd’hui je kiffe à mon tour de faire grandir les gosses motivés ».